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Déjà 80 ans !

Cela semble déjà très loin, mais cela permet aussi de s’apercevoir de tous les progrès qu’il reste encore à accomplir en la matière, de l’avis unanime des 6 personnes qui ont eu la gentillesse d’animer la table ronde organisée en la matière, pour accompagner cette superbe exposition prêtée par le Conseil Départemental. Hélène Mandroux, Danielle Aben, Clare Hart, Laetitia Leroy, Isabelle Henry et Pilar Chaleyssin toutes très impliquées dans la vie politique, représentative et économique, sont revenues sur les difficultés rencontrées tout au long de leurs carrières. Les emplois « réservés », les confusions avec la secrétaire, les différences salariales, les allusions plus ou moins masquées, les portes qui ne s’ouvrent pas facilement… sont au nombre des embuches de parcours. Fort heureusement comme l’a redit Guy Lauret Maire de Vendargues, « vous n’avez rien à prouver, mais beaucoup à partager pour que d’autres aient envie. Vos qualités personnelles, abnégation, détermination, capacités intellectuelles, dépassement de soi, ont été des marqueurs forts tout au long de votre vie et vous ont permis de passer outre toutes ces contraintes. » L’expérience de Perla Danan , animatrice de la table ronde, leur a permis de s’exprimer et de se laisser aller à quelques confidences qui ont ravi l’assistance. Car comme l’a souligné le premier magistrat « c’est ce féminisme flamboyant et de conviction que l’on a envie d’accompagner et de défendre, bien loin de toutes ces caricatures relayées par une certaine presse qui, pour exister en tant que femmes ne pensent qu’à éradiquer, punir ou interdire. C’est voué à l’échec et ne ressemble guère qu’à une forme de nombrilisme. » C’est donc en 1944, le 21 avril plus exactement, que le Général de Gaulle a signé, au nom du Comité Français de la Libération stationné à Alger, le décret qui permettant aux femmes de voter et d’être éligibles. A la demande de résistantes très impliquées et qui y ont pour une très large majorité payé un très lourd tribut, car quand on est femme dans un conflit, la mort n’est pas toujours la chose la plus douloureuse. Tout un symbole !

 

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